NLONG II Jean Michel
E-mail: Jean-Michel.Nlong@imag.fr
Enseignat chercheur, Université de Ngaoundéré, Cameroun.
Doctorant depuis avril 2002, au laboratoire Informatique et Distribution.
Né le 22 février 1972 à EDEA (Cameroun)
Nationalité camrounaise
Adresse Personnelle:
02, Terrasses Jean Renaudie,
38400 Saint Martin d'Hères France.
Tél +33 476 00 92 62
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Adresses Professionnelles:
France
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Cameroun
|
Informatique et Distribution
51, Avenue Jean Kuntzmann
38330 Montbonnot Saint Martin France
Tél +33 476 61 20 71
Fax +33 476 61 20 99 |
Faculté des Sciences,
Université de NGaoundéré
BP 454 Ngaoundéré, Cameroun
Tél: +237 981 34 81
|
Thèmes de recherche :
Logiciels de base pour architectures parallèles.
Sujet
de thèse :
Conception et réalisation d'un intergicile pour la résilience
d'applications parallèles et distribuées sur un intranet et internet,
dans le cadre du projet I-Cluster.
Le projet I-Cluster (Commun à ID-IMAG et aux HP Labs) a pour objectif
la détection et l'exploitation de jachères de ressources au sein d'un
intranet pour du calcul intensif. En effet, une grande partie des
ressources d'un intranet (PC, stations serveurs) est très souvent
inutilisée durant de longues périodes (nuit, fins de semaines,
vacances), libérant ainsi une puissance de calcul considérable, de
l'ordre de milliers de machines.
L'exploitation effective de ces ressources nécessite de disposer
d'applications s'adaptant aux départs et aux arrivées intempestifs de
ressources, sur des architectures très variées (matériel, système,
réseau). Le sujet de thèse porte sur la conception d'un intergiciel
permettant le déploiement d'application tolérant les déconnexions de
ressources par des mécanismes de sauvegarde/reprise ou de reexécution
partielle, ou encore de migration de processus.
La migration de processus est un domaine de recherche actif. C'est
le fait de transférer le contexte d'exécution d'un processus d'une
machine origine sur une machine destination. Il existe plusieurs
domaines d'utilisation de la migration de processus:
- répartition dynamique de charge: Les processus sont déplacés d'un
hôte à un autre, pour une meilleure utilisation des ressources
matérielles existant dans le système.
- tolérance aux fautes: un processus peut ainsi survivre à un crash
du processeur sur lequel il s'exécute, si une image cohérente de son
contexte a été transférée sur un autre processeur avant la panne. Il
pourra donc être repris sur l'autre machine.
- optimisation de l'accès aux données: Il est souvent imporant
d'exécuter un processus qui utilise un grand volume de données sur la
machine où sont localisées ces données. Ceci empêche la congestion des
réseaux de communication, et minimise donc les temps de traitement.
- besoins d'administration: C'est la possibilité pour un
administraeur système sur le point d' arrêter une machine, de transférer
les processus qui s'y exécutent sur une autre.
Plusieurs projets recherche se sont intéressés à la migration de
processus. Certains ont donné lieu à des implémentations pour différents
systèmes.
Un processus se définit comme un programme en cours d'exécution. Pour
le système d'exploitation, il possède un identificateur (PID), un espace
d'adressage et un certain nombre de ressources. Il interagit avec le
système d'exploitation (noyau) au moyen d'appels systèmes, et peut
communiquer avec d'autres processus par des mécanismes de communication
inter-processus (IPC) fournis par le système d'exploitation.
La migration d'un processus consiste en trois phases:
- la première phase est l'enregistrement du contexte d'exécution
(utile pour la migration) du processus; en général l'espace d'adressage
du processus, le contenu des registres, les ressources utilisées
(fichier ouverts, canaux, sockets etc.).
- La deuxième est le transfert de ce contexte de la machine origine
à la machine cible,
- la troisième phase est la reconstruction exacte du contexte
d'exécution sur la machine cible à partir des éléments sauvegardés, et
la reprise de son exécution sur cette machine, au point d'interruption
dans la machine origine.
Au vu des projets existant sur le sujet, l'implémentation du support
de migration de processus peut être fait à trois niveaux:
- Niveau système: De nouveaux modules sont construits et ajoutés au
noyau du système, sans modification de celui-ci. Une autre alternative
est de modifier les appels systèmes existants pour prendre en compte la
sauvegarde/reprise des processus. Il en résulte que la migration est
totalement transparente aux applications et à leur programmation, mais
la portabilité est limitée.(MOSIX, Sprite, Crak)
- Niveau utilisateur: D'autres systèmes, comme Condor, CoCheck, ou
Libckpt[choisissent d'implémenter la migration comme une bibliothèque
utilisateur; Ces systèmes nécessitent de recompiler l'application
sujette à migration, mais n'impliquent pas de modification au système.
Le principal inconvénient est une perte de transparence.
- Enfin la troisième philosophie est l'utilisation d'un
environnement d'éxécution comme la machine virtuelle java. Cela permet
de s'affranchir des particularités des systèmes, mais est limité à des
applications particulières.
Dans le cadre du projet icluster, trois points spécifiques guideront
notre travail: Assurer la transparence de la migration, supporter
l'hétérogénéité des architectures, et privillégier le support efficace
d'applications parallèles.
Voir le rapport d'avancement pour la période Mai 2002 à avril 2004 en pdf ici ou html ici
Publications:
Jean Michel Nlong:Analyse
des performances de réseau dans une grappe. 7è atelier d’évaluation
des performances, ENS Paris, Mai 2001.
Jean Michel Nlong et Yves Denneulin: Migration de processus Linux
sous i-cluster, 15èmes rencontres francophones en Parallélisme, pp
614-623, octobre 2003. Disponible ici
Logiciels
:
Samory (résilience d'applications par migration péemptive des processus)
Télécharger ici
Quelques infos:
Formation:
Secondaire au Lycée du Manengouba à Nkongsamba, et universitaire
à l'Université de Yaoundé 1,
Département d'Informatique jusqu'à mon DEA en 1998, et doctorat à l'Institut National Polytechnique de Grenoble
voir cv détaillé ici:
Vie privée
: (enfin pas tout à fait)
Voici ma généalogie:
Nanga, fils de Tu engendra Nnanga Nnanga et Ngee Nnanga
Ngee engendra Mban (celui qui est caché)
Mban engendra Nnanga (surnommé Mpoo, qui fut un grand patriarche, et
donna son som à mon peuple)
La suite est moins poétique; au pas de course:
Mpoo - Likandè - Adiè - Mbenanè - Timot - Mbongo - Miyem - Likoum -
Ndèè - Tchahè - Penda - Tchahè - Penda (Nlong) - Nlong.
Si vous voulez en savoir plus sur les Mpoo, faites un tour sur les pages que j'avais
écrites sur Multimania. Elles ne sont pas à jour parce que j'ai perdu
mon mot de passe, et que le serveur qui hébergeait mon adresse à
l'époque a fait faillite. Mais si beaucoup de gens m'écrivent pour
demander sa mise à jour, je trouverai du temps pour faire ça ailleurs,
et mieux. Alors c'est à vous de voir.
Vous pouvez aussi chercher sur les bassa du Cameroun.
Je suis marié à Nathalie
Germaine, et père de Suzanne
Indra
J'aime :
Les fêtes entre amis (pas celles où des inconnus vous envoient la fumée
de leur cigarette dans le nez en vous demandant de vous décoincer, car
on fait la fête).
- Non sérieusement, j'aime le Cameroun (pas seulement les Lions
Indompatbles, ce pays est vraiment merveilleux) et son poisson braisé
(avec ou sans miondo)
- Pêcher au bord de la sanaga (Que voulez-vous? c'est là que j'ai
appris et que j'ai eu mon premier kanga, même si je n'y suis pas
retourné depuis l'age de 10 ans. Exil scolaire oblige) ou à Onguè (j'y
ai suivi ma grand-mère depuis tout petit, et quelqu'un de là-bas a dû me
mettre le tob-assi dans une tête de poisson).
- Le foot (et d'autres sports collectifs) que je pratique
assidûment tous les dimanches. Maman avait demandé que je choisisse
entre l'école et elle d'une part et le foot d'autre part. Voila en
passant pourquoi on ne parle que de Roger Milla et pas de moi.
- La musique pure et originale, de tous les continents. Pas du
rechauffé, pas la musique qui sort d'usine. Je vais être honnête: je
n'aime pas le jazz, je le trouve enuyeux et pas assez rythmé; c'est
comme la musique classique(j'ai le droit non? et puis il paraît que ça
demande un QI gros comme ça). Mais rassurez-vous; il m'arrive parfois
d'être incapable d'éteindre la radio à l'écoute de ces sonorités.
Contrairement au rap et dérivés...
- J'aime aussi danser. Pour les autres arts c'est au pif. Je n'y
connais rien; Alors quand c'est bon je suis. Comme le cinéma quoi! Ah
j'oubliais: j'ai horreur de Terminator et tout ce qui lui ressemble.
- J'aime regarder ma fille grandir
- C'est à peu près tout (puisque tout le monde aime voyager et tuti
quanti). Maintenant si cette partie vous a ennuyé notez que c'est la
seule où je pouvais faire ce que je veux. La procahine fois vous zappez.
Vie
associative :
Initié très tôt aux associations et groupes de jeunes, j'ai fait tout
ce qui passait sur mon chemin:
Au CES de Manjo (1984 - 1988, 18 km de Nkongsamba)
- Chef de classe (je n'ai pas toujours eu à donner mon avis,
c'était la règle)
- JEC (jeunesse étudiante chrétienne) de 6è en 3è; secrétaire
pendant quelque temps, je n'ai plus les idées claires là-dessus.
- Louveteau (scout) en 5è
- Club d'anglais (toujours au CES de Manjo)
Au Lycée du Manengouba (Nkongsamba, 1998 -1991)
- Club Maths (au lycée du Manengouba); au début nous voulions
plutôt créer un club scientifique (physique appliquée) mais les profs
principaux n'étaient pas d'accord pour qu'on utilise le matériel du
labo. Alors on a laissé tomber, et le club maths s'est limité à faire de
l'assistance aux élèves des classes inférieures.
A l'Université de Yaoundé (à partir de 1991)
A cette époque Yaoundé était la seule université au Cameroun, où
convergeaient tous les nouveaux bacheliers. J'ai donc retrouvé d'autres
étudiants de ma région natale (basse sanaga) où je n'avais été à l'école
qu'en maternelle et SIL. Et ce qui devait arriver arriva :
- CEECY (Cercle des Elèves et Etudiants du Canton Yasuk): j'ai été
promu secrétaire la deuxième année
- JEM (Jeunesse Elog Mpoo): ceux-là je les ai connu un peu tard, en
1996. J'y ai été vice - président pour l'antenne de Yaoundé en 1997 et
délégué national à la communication en 1999. C'est pendant ces années
que j'ai fait le site.
Malheureusement il fallait enfin faire cette thèse, et je suis parti.
- Famille Mbenanè de Yaoundé, regroupant les ressortissants de Ndog
Mbénan Lom, Koukouè et Okot. Très bonne ambiance de famille; et on y
mangeait très bien le dimanche.
- CERDECA (Je crois qu'il a disparu aussi vite qu'il est né, pour
problèmes entre "élites" du Canton Adiè). Donc je n'en parle pas.
Mais y a pas eu que la tribu! J'étais aussi "corporatiste" par exemple
- COMSAS (Computer Science Association): Membre fondateur en 1994,
avec Wamba (véritable initiateur), Arouez, Omo Dwin et Taylor (je ne
suis pas sûr qu'ils apprécieraient de voir leurs noms intégralement
ici). J'ai été Président en 1996 et 1997. Il paraît que les jeunes n'ont
pas pu maintenir le flambeau, ou peut-être que ne les y avions pas
vraiment préparés.
- Club Cheikh Anta Diop. Celui-là je l'ai croisé en 1990 quand un
oncle m'a offert Nations Nègres et Culture. Après lecture intégrale dfes
deux tomes, je me suis senti des vocations. Alors lorsque Pythagore,
Cyrille et Chantal et les autres ont croisé mon chemin (je ne me
souviens plus comment) mon enthousiasme m'a fait porter au rang de
trésorier. Nous avons essayé de diffuser ses idées dans les lycées de
Yaoundé, mais l'université nous a refusé l'autorisation de fonctionner.
On s'est dispersé; j'espère qu'un jour...
- AIESEC (Association Internationale des Etudiants en Sciences
Economiques et Commerciales): Là c'est Pécos, Belanov et d'autres qui
m'ont entrainé. Et je pense que c'est là que j'ai le plus appris aussi.
Malheureusement les objectifs même de l'Association l'ont perdu. On
voulait former des leaders, et on les a si bien formés qu'ils se sont
torpillés.
Mon "exil" français
- J'ai trouvé l'Association Camerounaise de l'Isère à Grenoble. Je
m'y suis engouffré. Je suis aujourd'hui président, et j'essaie de lui
donner une âme sans trop empiéter sur ma thèse. Nous avons un site qui n'est pas
encore très beau. Il faut que je trouve du temps pour tout ça.